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Les évadés du 15ème
21 juillet 2008

DEUX JOURNEES EN ENFER

Pour tous ceux qui croient que nous sommes partis 6 mois au Club Méditerranée, voici un récit fidèle de nos deux jours de voyage entre Calama au Chili et Tupiza en Bolivie...

Première journée

Lever à 6h du matin pour un départ à 7h. On ne regrette pas d'arriver avec une demi-heure d'avance sur l'horaire de départ lorsqu'on découvre l'attroupement de locaux et leurs montagnes de bagages devant le bus. Une famille remplit à elle seule toute une soute du car sans aucun état d'âme, alors qu'il n'y aura manifestement pas la place de caser les bagages de tous les passagers. On partira avec une heure de retard, le temps de tout bourrer...

La route est ... une piste ensablée et bosselée. Le bus n'est pas étanche (on mange du sable) et les suspensions devaient être trop chères et en option.

Arrivée à 12h à la frontière. Il faudra trois heures à notre bus pour passer ce contrôle de routine, étant donné le zèle de la douane chilienne. Côté bolivien, cela ne prendra qu'une petite heure mais le douanier ne se privera pas de taxer les touristes que nous sommes d'un (modeste) backshish. Deux autres Français qui faisaient partie de notre galère ont échappé de peu a l'enfer : ils ont été coincés plus longtemps que prévu à la douane, et le chauffeur du bus ainsi que certains passagers voulaient partir sans les attendre. Si nous n'avions pas protesté, ils se seraient retrouvés au milieu de nulle part et leurs bagages envolés...

Le soulagement lié au passage de la frontière sera de courte durée : nous nous arrêtons quelques mètres plus loin pour un changement de bus. Et nous comprenons tout à coup mais trop tard pourquoi les locaux s'étaient amassés à l'avant du véhicule : il n'y a pas de places assises pour tout le monde dans le nouveau bus. Résultat : nous passons les quatre heures de voyage restantes debout et atteignons Uyuni après 12h de voyage. Et pour couronner le tout, un petit coup de stress à l'arrivée quand nous apprenons qu'un touriste s'est fait voler l'ensemble de ses bagages en guise de comité d'accueil.

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Deuxième journée

C'est la fête (annuelle) au village ! Et du coup, exceptionnellement, un seul bus assure la liaison avec Tupiza le lendemain avec un départ à 6h du matin... Lever à 5h par conséquent. Il fait très froid dehors, mais pas autant qu'à l'intérieur du bus dont les fenêtres s'ouvrent à chaque soubresaut de la piste. En plus du sable, on a du coup le droit à des rafales glaciales. Heureusement, un des locaux visiblement habitué sort un rouleau de scotch salvateur et entreprend de verrouiller toutes les fenêtres. Soulagement... de courte durée puisqu'on crève juste après. Il faudra 30 minutes à nos deux chauffeurs pour changer la roue. Heureusement, le soleil se lève et ses rayons revigorent nos petits corps frigorifiés. Nous arriverons à 14h30 à Tupiza, fourbus mais heureux d'en avoir terminé avec ce calvaire !

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Commentaires
P
J'étais avec PREVOST la semaine dernière à AVIGNON et même si cela n'a aucun rapport avec vos galères hallucinantes, je tenais à préciser qu'il n'a rien eu à péter de France 2... pas fondamentalement cool, pas très pro le garçon ce jour là!<br /> Autrement continuez le blog, on se fait plaisir, assis derrière notre écran
M
pardon, je ne suis pas douée en informatique !! j'espère que tout va bien pour vous et que vous vous êtes remis de l'enfer bolivien !! la France est en vacances et donc le rythme de travail est fort sympathique !! je rentre d'Avignon où j'ai travaillé avec Daniel Prévost, un homme formidable! je termine le prochain spectacle de Bartabas et rend mon tablier, j'ouvre mon cabinet de thérapeuthe à Dourdan le 1er aout, bref la vie continue !! sans doute moins mouvementée que la vôtre actuellement !! je suis heureuse de vous lire et de vous suivre..<br /> je vous embrasse bien fort tous les deux<br /> marie-hélène
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